J’aime penser que je suis le fruit étrange et contre nature de deux écoles.

 

            L'école des festivals et du café-concert d'une part que je pratique depuis 25 ans m'a éveillé à l'improvisation et à la sincérité populaire des musiques d'aujourd'hui : jazz, pop, rock, funk, musiques du monde ou chanson française.​

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           J’ai par ailleurs, par l’écoute, la pratique et la lecture gourmande des partitions du répertoire, un goût immodéré pour l’élégance et la puissance suggestive de la musique savante. J’ai eu la chance d’étudier cette musique avec les meilleurs professeurs au CNSM de Paris où j'ai appris la direction d'orchestre et décroché les 1er prix d'harmonie, fugue, forme sonate, orchestration, analyse musicale et contrepoint.​

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       Je n'ai jamais vraiment réussi à trancher pour l'une ou l'autre de ces écoles et, c'est très progressivement et insidieusement que j'ai fini pas réaliser qu'en réalité, il s'agissait de la même chose. ​

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         De part et d'autres de ces deux univers, on trouvera des musiciens extraordinaires qui, chacun à leur façon, exprimeront la même authenticité artistique. Dès lors, j'ai pour conviction que tout type de musique peut susciter l’émotion dès lors qu'il sort des entrailles de l’interprète et du compositeur.​

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         Fort de cette double expérience, c'est assez naturellement que je me suis intéressé au théâtre.  Outre le foisonnement artistique quasi infini de ce mode d’expression, voilà où peut converger mes deux aspirations profondes.       En outre, j'aime particulièrement rompre avec l'isolement du compositeur et échanger avec le metteur en scène pour recréer sa richesse intérieure à travers mon langage de notes.